2011/04/27
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Anton Serra - Aimer Tue // prod - Oster Lapwass
Tu me fais tourner la tête brune ou blonde
Que je t'attends ça fait depuis des plombes
Ma cervelle n'a plus de plomb
Histoire d'amourette,
de petit flirt que l'on crapote
nous mène à la baguette
nous mène à la carotte
Chic et distinguée que l'on butine à même le bourgeon
cette petite fleur du pays pousse même sur le goudron
ça nous rend barjot le désir d'la qualité intacte
mais bien roulée ne veut pas dire light
Y'a pas que les rires qui sont grinçants, pinçants
du lit conjugal, j'ai dû retirer une latte
chez les jeunes ça fait un tabac
ça fait chavirer les coeurs,
gonfler les poumons,
attendrir les abats
aimer tue le packaging quand figure "à bas les ébats"
aimer tue à petit feu nous cache des choses qu'on sait pas
les débats sont ouverts comme la fenêtre dès que ça empeste
hystérie, jalousie, une dernière pour aténuer l'stress
ça finit avec : "t'es plus conne qu'une blonde"
bien trop classique
je dirais même plus : bien trop basique
Et trop de choses partent en fumée quand les secrets nous envahissent
J'aime; gauloise ou gitane mais toutes les deux m'haïssent
J'ai pas mal de soucis pour arrêter
Mon psy et sa tchatche m'a volontier conseillé patch et volonté
Encore une bouffée
Mais promis demain j'arrête
J'compenserai j'troquerai poussant le chocolat à la cigarette
Il suffit d'un café-crème pour éviter qu'mon esprit zigzague
J'compte pas avec mes démons qui m'susurrent : "martyrise-la"
Quand elle file tous mes appels oui ça m'énerve
mais avec elle je voudrais tellement partager le calme et de la paix
Loin de vouloir l'entuber ça m'embête, son coeur s'ouvre
Elle craque, comme une allumette, en oubliant qu'elle souffre
Sortir le grand jeu, et mettre le paquet trop peu pour moi
Les yeux pleins d'étincelles les regards briqués c'est trop pour moi
Mais cependant trop dépendant la tête embobinée
je sais que pour des clopinettes l'histoire peut se rembobiner
Aucune chance pour le strike
Pas d'lucky pour faire tomber les quilles
certains sont pleins d'fumisteries pour faire tomber les filles
Et traitent nos Cendrions
Comme des cendriers
Quand leurs poumons
Ont à leur actif plus de cent grillées !
Mon ego sent l'mégot, hé, aimer tue ?
J'te pose la question, hein, aimer tue, j'te pose la question.
Merci @Samuel Pautrel
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